Médias, Lanceurs d’alerte, Gouvernements, qui croire en mon cœur?
En tant qu'artiste conteur et formé à la sociologie de l'art et de l'imaginaire, je partage dans le fou artistique de l'info des médias et des lanceurs d'alerte, un regard particulier sur la manière dont les spectateurs sont plus ou moins acteurs ou passifs face aux informations qu'ils reçoivent des médias, des politiques et des lanceurs d'alerte.
Info : Médias, Lanceurs d'alerte, gouvernements, qui croire en mon coeur?
La qualité d'une information dépend surtout de ce qu'on en fait.
INFO VRAIE ou VRAIE INFO? à moins que ce soit de “l’UN FAUX”! Commençons par nous demander à quoi elle sert, et ce qu’elle nous apporte dans la vie, pour savoir si elle vaut la peine que l’on s’y intéresse.
Comment croire en la bonne information ? Celle qui n’est pas dictée par les grands médias, ni par le premier venu comme moi qui écrit ceci. Cette information qui s’est façonnée en même temps que ma vie. comment trouver l'information qui me donnera le courage de faire face dans le calme aux situations troublantes.
Celle qui m’aidera à tendre vers un avenir bénéfique à notre société et à la planète qui nous abrite. Cette information que j’aime interpréter de la manière la plus juste qu’il soit aux yeux de ma raison et aux oreilles de mon cœur, pour me donner à croire en un avenir possible et dont je me sens responsable plus que contraint….
Cie Prend soin de toi
21-11-2024
Un artiste conteur au passé de magicien prestidigitateur.
En me rendant compte de cela, durant mes années d’études à la Faculté de sociologie, j’ai fini par laisser tomber la prestidigitation, pour me tourner davantage vers les histoires, les contes et les mythes. En devenant peu à peu conteur d’histoire, je faisais voyager de plus en plus de personnes. Bien sur je leurs racontais des histoires et ils n’étaient pas dupe… Mais leurs yeux s’illuminaient pourtant de manière bien concrète. Et à la fin du spectacle, personnes ne venait me demander comment je les avais arnaqués en leur faisant croire n’importe quoi.
En me rendant compte de cela, durant mes années d’études à la Faculté de sociologie, j’ai fini par laisser tomber la prestidigitation, pour me tourner davantage vers les histoires, les contes et les mythes. En devenant peu à peu conteur d’histoire, je faisais voyager de plus en plus de personnes. Bien sur je leurs racontais des histoires et ils n’étaient pas dupe… Mais leurs yeux s’illuminaient pourtant de manière bien concrète. Et à la fin du spectacle, personnes ne venait me demander comment je les avais arnaqués en leur faisant croire n’importe quoi.
Un artiste qui est passé par la sociologue de l'art et de l'imaginaire.
En tant qu’étudiant (graine de chercheur) dans une faculté orientée vers la sociologie de l’art et de l’imaginaire, j’ai alors découvert qu’il n’y avait pas que dans les spectacles qu’on nous racontait des histoires. Les grands médias sont de très bons metteurs en scène. Ils offrent souvent en spectacles des récits structuré sur le même schéma de base que les contes pour enfants. Le JT commence avec une situation initiale plutôt normale, puis nous apporte son lot de catastrophes à situation problématiques, avec leur lot de problèmes à résoudre, pour terminer avec le sport et la culture dans un parfait retour au calme, histoire de s’endormir sereinement sur nos deux oreilles.
Quand on rêve de voyager, on peut regarder « voyage en terre inconnue » pour vivre l’illusion du parfait spectateur qui prend l’histoire qu’il entend pour une réalité personnelle. Et quand vient la vague de désillusion, à la fin du spectacle quand on se rappelle qu’on n’a pas été capable de quitter notre canapé, alors il nous reste la possibilité de zapper sur des chaînes de téléréalité pour se rassurer en s’apercevant qu’il y a pire que nous, et qu’on n’a donc pas à s’en faire, on peut aller se coucher sereinement sans rien changer. A moins de regarder un bon filme à l’eau de rose, où le héro réussi à changer sa vie.
Spectateur actif ou passif ?
Plus tard quand Je suis devenu professionnel du spectacle (au sens salarié professionnel, et avec toutes les exigences que cela implique), j’ai tenté peu à peu de mettre des mots sur ce que j’avais appris sur le tas, au cours de mes nombreuses expériences de la scène au contact du public, depuis mon plus jeune âge. Le peu de formations que j’ai pu effectuer pour rationaliser la compréhension du rapport entre le public et les artistes, m’ont permis de confirmer que parfois les plus grands artistes se trouvent chez les hommes politiques. Ils maîtrisent tous les codes de la mise en scène à merveille. Dommages que parmi eux, ça ne soit pas toujours les plus forts qui aient également les meilleures idées créatrices pour un monde meilleur…
Ils sont surtout très forts pour nous servir les histoires que l’on a envie d’entendre. Car l’artiste crée ses histoires selon ses envies, mais ne peut pas se passer de celles de son public… Mais je ne suis pas là pour débattre de la qualité des idées de ces hommes et femmes politiques. Je ne leurs arrive même pas à la cheville, alors je serais bien mal avisé de les critiquer. Ce qui est certain, c’est qu’en terme d’histoires à nous raconter, ce sont les champions, et nous sommes un public très friand de ces illusions qu’ils nous font miroiter. A la moitié du spectacle, en cours de mandat, après la désillusion, ils sont encore capables de nous faire croire qu’ils vont redresser la barre. Et une fois de plus, en tant que spectateur de nos vies, nous devons choisir entre :
Spectateur actif ?
Devenir spectateur actif dans le spectacle universel pour prendre notre vie en main, et créer notre propre histoire, celle qui nous fait vibrer à la vue d’un imaginaire meilleur au point de le rendre peu à peu réel, ou tout au moins de tendre à s’en rapprocher, comme le fait l’acteur qui tente de jouer son rôle du mieux qu’il peut pour le bien commun de la pièce de théâtre et pour le plaisir partagé des comédiens et des spectateurs.
Spectateur passif ?
Ou bien devenir spectateur passif et observer de manière plutôt endormie ce qui nous arrive par les yeux et les oreilles, avec la molle certitude que rien ne changera rien à nos vies, et qu’il ne nous reste qu’à profiter du peu qu’il nous en reste, car on n’a beau rêver de la lune, on n’est pas près de la décrocher.
Du rêve à la réalité.
Et pourtant, si nous avons réussi à atteindre la lune, c’est justement parce que des artistes se sont permis l’audace d’y rêver, et de faire croire que l’on pouvait s’y rendre… dans le rêve la fiction, tout au moins, pour commencer. Jules Verne, dans son roman « De la Terre à la Lune », publié en 1865 a grandement participé à offrir ce rêve en spectacle aux lecteurs. Puis en 1902 dans son film1 « Le voyage dans la lune », ce fut au tour de Georges Méliès de rendre ce rêve un peu plus accessible au grand public, pour passer progressivement du rêve à la réalité.
Ce grand prestidigitateur a mis à profit ses talents d’illusionniste pour rendre un grand service au cinéma. En utilisant de nombreux trucages pour modifier la réalité au moment de filmer la cène, Georges Méliès a posé les bases du film de science-fiction à effets spéciaux. Mais de la science-fiction à la réalité, ainsi que de l’histoire racontée à l’histoire vécue, il a bien fallu attendre 1969 pour admirer le spectacle du premier homme marchant réellement sur la lune.
Quand il s’agit de regarder le spectacle de la vie, chacun est seul maître de ce qu’il veut observer. En fonction du regard que l’on pose sur les choses en tant que simple spectateur passif, ou en tant qu’acteur, nous choisissons de laisser faire le temps dans l’espoir que nos vies s’améliorent, ou bien nous choisissons d’ajouter personnellement de la magie aux rêves de nos vies pour mieux les concrétiser et pour mieux servir la vie. J’ai partagé ce texte dans ce but, et espère qu’il n’influencera personne contre son gré, et qu’il servira à tous ceux qui souhaitent confronter leur regard à celui des autres pour faire avancer les choses dans le sens de la vie.
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Comment croire en la bonne information ? Celle qui n’est pas dictée par les grands médias, mais qui s’est façonnée en même temps que ma vie. Celle qui me donnera le courage de faire face dans le calme aux situations troublantes. Celle qui m’aidera à tendre vers un avenir bénéfique à notre société et à la planète qui nous abrite. Cette information que j’aime interpréter de la manière la plus juste qu’il soit aux yeux de ma raison et aux oreilles de mon cœur, pour me donner à croire en un avenir possible et dont je me sens responsable plus que contraint….
Un flot de nouvelles fausses et de fausses nouvelles.
Dans un flot d’informations ou les fausses nouvelles sont contrées par des nouvelles tronquées, comment trouver la vérité de l’information la plus juste qu’il soit. Celle qui m’apporte à la fois les faits et les sensations, pour un début d’analyse raisonnée et une esquisse de compréhension. Cette recherche d’une meilleure connaissance des évènements, dans le but d’améliorer notre avenir.
J’aimerai croire la presse et les télévisions des médias officielle.
Mais, en 2020, Reporters Sans Frontière a classé la France en 34ème positions sur le baromètre de la liberté de la presse dans le monde. A l’échelle des 180 pays concurrents, c’est un bon score. Et au regard de l’histoire de la France, ainsi que de sa révolution sous l’étendard de la Liberté de l’Égalité et de la Fraternité, j’avoue que je me serai attendu à un score un peu plus irréprochable. Comment la France a-t-elle pu se retrouver en matière de liberté de presse, derrière la Jamaïque, le Costa Rica, l’Uruguay, le Suriname, la Namibie, le Ghana?
Pour plus d’infos sur ce classement : https://rsf.org/fr/donnees-classement
J’aimerai croire les lanceurs d’alertes.
Mais ils sont étiquetés de complotisme avant même que l’on puisse prendre le temps de comprendre les raisons profondes de leur raisonnement. Sans compter que les meilleurs d’entre eux peuvent à partir d’un fait réel, induire et créer une nouvelle information qu’ils décrivent comme une vérité qui dépasse souvent notre entendement. Alors, pour en avoir le cœur net sur les tenants et les aboutissements du COVID19,
J’aimerai faire confiance aux informations officielles délivrées par notre gouvernement.
Car c’est ce que je fais quand je veux connaître mes droits et mes devoirs face à n’importe quelle situation délicate. L’État s’est d’ailleurs entouré d’experts pour gérer la crise, et je serai mal avisé de ne pas consulter ses recommandations. Mais je me suis rendu compte qu’à chaque fois que je me rends sur YouTube pour une vidéo sur le coronavirus, je vois apparaître juste en dessous un lien qui indique : COVID 19 gouvernement.fr dernières informations sur le coronavirus ? La simple présence de ce lien presque anodin, en bas de chaque vidéo sur YouTube, réveille chez moi de nombreuses questions :
- Pourquoi le gouvernement aurait-il autant besoin que cela de rendre visible ses communications ? Manquerait-il de crédibilité à ce point ?
- Suis-je trop feignant pour chercher l’information, au point que l’on ait besoin de me la servir sous les yeux, même quand je ne l’ai pas demandé ?
- Est-ce autant que cela, une question de vie ou de mort, que de recevoir à tout prix une information validée par le gouvernement ?
- Suis-je véritablement libre de regarder l’information que je souhaite comme je le souhaite, ou suis-je trop idiot pour analyser moi-même la pertinence des contenus que je regarde ?
- L’école ne m’a-t-elle pas assez appris à faire preuve d’esprit critique ? Au point qu’il soit nécessaire aujourd’hui de me forcer la main à aller voir l’information officiellement reconnue par le gouvernement ?
Voilà de belles questions qui ne trouveront peut-être jamais de réponses définitives et uniques…. Chacun pourra trouver sa propre réponse.
La seule chose dont je suis presque certain à ce jour, c’est la suivante :
Il est impossible que l’une ou l’autre de ces multiples sources d’informations soit l’unique vérité qui détrônerait toutes les autres.
Je suis donc le seul à pouvoir me forger ma propre vision de la réalité pour moi-même. Cette vision qui m’appartient et que je souhaite faire vivre comme un idéal de vie futur pour guider mes actions dans un sens qui se rapproche le plus possible de mon humanité. Après tout, peu m’importe que cela soit totalement vrai ou presque totalement faux. Ce qui compte pour moi, c’est de regarder si ces différentes informations me semble bénéfique pour l’humanité ou non. De savoir si elles m’apportent une meilleure compréhension de l’environnement dont je fais partie, et de savoir si cela peut induire un plus pour l’évolution de la vie sur terre, et au-delà si nécessaire.
Une info a beau être la plus claire possible, elle sera toujours façonnée par celui qui la reçoit. A chacun de choisir ce qu’il veut en faire.
Je ne sais à qui attribuer cette citation, mais elle me plait!
Après une bonne cure d’information médiatique de référence à BFM, ou au journal télévisé de 20h, je me fais aussi des cures d’informations un peu plus alternatives. Celles que l’on ne trouve pas toujours en allumant le poste de radio, à moins que ce soit pour en entendre un bref extrait suivit d’une critique rapide, sans avoir pu comprendre vraiment de quoi il s’agissait dans le fond.
Vous n’aurez pas de mal à trouver l’information sur BFM, Le Monde, et sur les journaux télévisés, Alors je me permets de partager ici seulement les informations qui sont moins visible à premier abord. Voici donc deux vidéos que je souhaite partager à ce sujet :
La première, parce qu’elle pose justement plein de questions sur le Coronavirus, et qu’elle laisse le soin à chacun de se faire son chemin. Le titre de la vidéo visible sur YouTube est : CDL42 – COVID19 : 30 questions pour ébranler les certitudes – Conversation du lundi #42
La deuxième parce que je ne trouve pas très intéressant de s’étriper dans une conversation pour savoir quelles sont les raisons conscientes ou non de ceux qui agissent de telle ou telle manière dans les décisions pour gouverner la planète. A quoi bon avoir la certitude qu’ils font exprès, ou non, de prendre des décisions qui nous mènent dans des directions trop souvent incompatibles avec la survie de la nature. Ces décisions qui détruiront la nature humaine bien avant de détruire la nature de la vie terrestre. A quoi bon avoir la certitude absolue que ceux qui disent telle ou telle choses sur la réalité de notre monde ont raison ou s’ils ont tort.
L’important à mes yeux n’est pas forcément de connaître jusqu’aux moindres détails de la réalité de ce qu’il s’est passé. L’important à mon cœur, c’est de se demander qu’est-ce que cela peut bien m’apporter dans ma vie. De me demander, qu’est-ce que je peux en tirer de positif pour le plus grand bien de l’évolution commune sur notre planète. Et je trouve que la vidéo suivante illustre bien cette idée, et donne du sens à voir les choses sous un angle un peu différent de celui habituel et réducteur du vrai ou faux.
Le titre de la vidéo visible sur YouTube est : CDL21 – Quand l’ombre travaille au service de la lumière… – Conversation du lundi #21